Discutez ici des tout et de rien, sur n'importe quel sujet.
Je vous présente ma nouvelle « Zombi de lait » qui est dans la liste des nouvelles 2019 éligibles pour le prix Rosny aîné 2020 car elle est parue en 2019. Étant parue depuis plus d'un an, j'ai donc récupéré mes droits de diffusion et je peux l'afficher ici.
Le public peut voter lors de ce premier tour, ouvert jusqu'au 14 juillet 2020, pour voter, indiquer une ou deux listes (une pour les romans, une autre pour les nouvelles) de 1 à 5 textes sans ordre de préférence,
Les votes sont à envoyer au secrétaire du prix, Joseph Altairac, par deux moyens :
-- mail : joseph.altairac@wanadoo.fr,
-- courrier : Prix Rosny c/o Joseph Altairac, 128 rue du Mont-Cenis, 75018 Paris, France.
Les références de mon texte sont dans la liste qui suit :
https://www.noosfere.org/rosny/nouvelles.asp
ligne
"MÉMOIRE DU TEMPS : Zombi de lait (in Galaxies nouvelle série n° 57/99, GALAXIES - ASSOCIATION D'AIDE AUX AUTEURS)"
Dans le second message la présentation de mon texte et dans le troisième ma nouvelle.,. avertissement : mon texte n'est absolument pas gore :)
Zombi de lait.
Éditorial de Pierre Gévart dans la revue Galaxies N° 57 :
"[.,.] Ludivine Picot nous ouvre une porte vers le monde des zombies. Alors grande question : les zombies, est-ce encore, ou non, de la science-fiction ? Pour répondre à cette question, ou essayer, voici un dossier « zombies », avec l'interview authentique (ou presque) d'un des intéressés, des articles de fond et deux nouvelles écrites spécialement pour ce numéro : « Zombi de lait » et « Zombies en Beaujolais », respectivement de Mémoire-du-Temps et de Bruno Pochesci. Un beau premier dossier, dont (comme peut-être du Beaujolais) vous me direz des nouvelles.[.,.]"
Présentation de « Zombi de lait » par Ludivine Picot :
"«Zombi de lait» peut être interprétée comme une histoire d'amour. Deux étoiles se rencontrent et engendrent une nouvelle espèce sur Terre. Des êtres récemment décédés se relèvent d'entre les morts. S'inspirant du folklore japonais qui ramène à la vie ceux qui ont subi une disparition brutale, cette nouvelle met en scène un nouveau genre de morts-vivants. Mais loin de présenter un comportement hostile, ces derniers semblent inoffensifs, voire même innocents, comme des enfants. L'auteure s'interroge sur la place du zombie dans la société s'il cherchait à s'intégrer. Avec comme toile de fond, la beauté imagée d'une supernova, elle tisse une histoire pleine de douceur et de tolérance. L'écriture pleine de bienveillance nous inspire la même tendresse qu'une mère pour son nouveau-né."
Zombi de lait.
Cinq heures du matin à Nouméa, j'arrive aux urgences de l'hôpital. Les rues présentent une activité inhabituelle à cette heure. Les gens ne paraissent même pas fatigués d'avoir si peu dormi. Mon repos a été lui aussi raccourci. La fascination de cette lueur spéciale et sans doute unique à l'échelle de l'humanité a de quoi empêcher le sommeil ordinaire et perturber nos organismes. Nous devrons nous y habituer. Il faudra des mois avant que cette clarté n'éclaire plus l'obscurité nocturne, le temps que la supernova Gliese se calme. Les astrophysiciens en discutent depuis sa découverte, certains annonçant même que le phénomène durera plusieurs années avant que la lune reprenne sa place de fournisseur de lumière, car depuis maintenant deux heures, ce rôle lui est contesté. Quant aux conséquences sur la vie, nul n'en sait rien. Nous avons échappé au pire, certes, mais l'avenir se présente bien incertain malgré tout et l'humanité se sent toute petite et chétive face à un événement d'une telle ampleur ; inattendu aussi, personne n'aurait pu prévoir qu'un couple d'étoiles bien sages se heurterait ainsi. L'alerte ne datait que de vingt jours. Les plus pessimistes prédisent quand même une série de catastrophes qui mettront à mal la vie sur Terre et peut-être une disparition massive des espèces d'ici peu. Qui sait ce qui se passera quand les radiations induites toucheront notre planète ?
Le parking du centre hospitalier se révèle plein comme un après-midi de week-end. Et la salle d'attente des Urgences est bourrée. Bon courage à mes confrères, moi je m'occupe ce matin de l'accueil téléphonique qui risque d'être surchargé.
-- Déjà là, Claire ? m'accueille l'interne. Tu n'as pas dû dormir beaucoup.
-- Comme tous, et je suppose que la nuit a été agitée ici ?
-- Je ne te le fais pas dire. Rien de grave. Le stress ou l'insomnie ont mobilisé tous les souffreteux ou hypocondriaques du coin. On gère. À toi les maniaques du tel, ça n'arrête pas de ce côté non plus.
Assise au bureau du standard, je peux admirer la naissance de l'aube nouvelle. Le Soleil éclipsera-t-il sa rivale ? La nature ne sera-t-elle pas affectée par le surcroît de luminosité ? Les habitants de nos îles sont aux premières loges pour constater le phénomène. Les touristes ont afflué depuis que le monde a été informé du moment de ce cataclysme stellaire. Au milieu des appels inquiets, des petits conseils que je fournis pour éviter que notre service ne déborde le périmètre imparti, un nouveau coup de fil tranche sur les plaintes.
-- Allô ! Les Urgences ?
-- Oui.
-- Ici le gendarme Alain Machoro. Pouvez-vous nous envoyer un médecin pour examiner un cas étrange ? C'est vraiment urgent.
-- Décrivez-moi les symptômes ?
-- Vous ne me croiriez pas !
-- Je vais voir si on peut venir rapidement. Il faut une ambulance ?
-- Oui, ce serait souhaitable.
-- Où cela ?
-- Au cimetière du 5ème Km.
Le chef de service me conseille de mettre le standard en mode automatique pour accompagner Christian, le conducteur et infirmier.
Deux gendarmes, et le cerbère du lieu sans doute, nous attendent. Nous le suivons en direction d'un local où sont rangés les outils. Dans l'atelier, un jeune homme est couché par terre en position foetale.
-- Il s'est endormi, tant mieux.
-- Voilà, commente le gendarme Machoro, nous avons été alertés par le gardien. Pendant sa tournée, il a constaté qu'une tombe avait été violée. Lors de notre recherche d'indices, nous avons trouvé ce malheureux, il est malade et a un comportement aberrant.
-- C'est-à-dire ?
L'autre gendarme secoue le dormeur qui se met à pleurer comme un bébé, s'assied, me voit et dans un mouvement ultra-rapide me saute dessus et entreprend de déchirer mon corsage. Je le repousse et les quatre hommes le maîtrisent avec difficulté.
-- Attention, m'avertit Machoro, il est très fort. Sortez, il se calmera peut-être.
J'obéis et peux admirer le ciel du nouveau jour. Le soleil a émergé et entamé sa progression, la lune s'est retirée, mais pas la supernova. Isolée dans le bleu, on évalue mieux sa taille, un vingtième de celle de notre étoile habituelle avec un large halo. Christian et Machoro me rejoignent.
-- Il est retombé en léthargie, rassure mon collègue. J'ai écouté son coeur, il bat à quatre ou cinq pulsations la minute. Sa température corporelle est très basse, pas plus de trente degrés, il respire peu et par saccades. Il est pâle comme un mort et son regard est vide.
-- Il ne semble pas avoir de langage, continue le gendarme, il s'exprime par cris ou pleurs.,. Et il s'est remis à sucer son pouce.
-- Vous ne savez pas la meilleure ! intervient le gardien qui sort de la cabane. Il ressemble à celui qui était enterré dans la tombe ravagée, Marc Doudi. Je m'en souviens très bien : il y a deux mois, un étudiant de vingt-cinq ans qui s'était suicidé au gaz.
Le temps de surprise passé dans le petit groupe, je commente :
-- Vous soupçonnez un mort-vivant ? Ça n'existe pas, enfin pas à ma connaissance.
-- Vous savez, dans ce job, nous ne sommes pas si sûrs du côté impossible de cette croyance ; la nuit, souvent des bruits.,. Au fait, il fêterait son anniversaire aujourd'hui.
La conversation est interrompue par un appel sur le portable du gendarme. Après quelques instants, nous l'entendons dire : « Quoi ? Comme ici, c'est délirant.,. Oui je vous tiens au courant. » Il raccroche.
-- On a dix autres cas sur les bras. Même un à la morgue, une jeune athlète décédée d'une crise cardiaque avant-hier. Et tous, quand ils voient une femme, essaient de lui arracher le haut mais ils n'ont encore blessé personne. Le nôtre en tout cas paraît facile à tranquilliser.
-- Ils cherchent du lait, vous croyez ? suggéré-je.
-- On va voir, annonce le gardien.
Nous le suivons à l'intérieur ; il ouvre un placard, sort une boîte de lait en poudre et remplit un broc avec de l'eau pour un mélange sans dosage des deux ingrédients. Le bruit a réveillé l'être, il se lève et saisit brutalement le récipient ; il boit très vite, en renverse partout, et retend l'objet vide.,. à trois reprises. Il se rallonge, s'assoupit avec le pouce en bouche.
-- Si c'est un zombi, souligne le second gendarme, il ne semble pas cannibale, par contre les femmes risquent d'avoir des soucis.
-- Étonnant, oui, souligne son collègue, mais on n'est sûr de rien. Je me renseigne pour savoir qu'en faire.
Je me suis approchée du possible mort-vivant. Il fait son rot ! Je lui caresse la tête, il se blottit contre moi. Il tremble un peu. Ce qui ne fonctionne pas bien va peut-être s'améliorer. Je crois même qu'une lueur s'est allumée dans son regard et un sourire est apparu. Cette fois on dirait plutôt un bébé gavé qu'un adulte.
-- Méfie-toi quand même, Claire, s'inquiète Christian, il a failli t'agresser.
-- Mais non, il était affamé et une femme peut allaiter, enfin c'est ce qu'il pense, qui sait ?
Je le regarde mieux. Quelle idée de se suicider quand on possède un visage d'ange, une belle stature ? D'accord, il est un peu pâle. Avec le double soleil, les couleurs reviendront. Machoro nous informe :
-- J'ai la réponse, nous les amenons tous à votre hôpital et nous l'accompagnons afin de vérifier que nous n'avons pas été contaminés par quelque chose.
Il monte avec nous dans l'ambulance, la voiture de gendarmerie nous suit et le zombi s'est endormi sur le brancard. Parvenus à destination, nous sommes accueillis par deux médecins et deux militaires armés.
-- C'est le premier à arriver, s'enthousiasme le professeur Sésame.
-- Oui, il est mignon, dis-je, mais il a fait pipi et pas qu'un peu !
Nous revêtons des combinaisons étanches avant de sortir des véhicules et ensuite montons à l'étage réservé pour l'occasion aux cas de revivants ; le brancard de Marc a été isolé par une toile stérile. Plusieurs militaires surveillent escaliers et ascenseurs. Un dispositif de confinement par bâches plastiques a été monté à la hâte avec un sas censé nous nettoyer. Sous la surveillance des hommes armés, plusieurs infirmières et aides-soignantes déshabillent Marc, le lavent et le langent avec une couche d'adulte. On lui redonne du lait. Il boit et en répand sur lui, le lit, par terre ; il éprouve des difficultés à coordonner ses mouvements. Il s'endort et un pédiatre en profite pour l'examiner. Je branche un électrocardiogramme, puis un encéphalogramme. Une infirmière prend son sang, puis le mien. Cinq autres "cas" sont arrivés dans l'intervalle. Un collègue me propose une auscultation suivie d'un bref repos avant une réunion de crise.
Le soir, une conférence de presse a lieu. Le préfet prend la parole.
-- Le jour avance et ce phénomène de renaissance s'est étendu à différents pays. Beaucoup de similitudes : ils ont tous trépassé brusquement il y a moins de trois ans par arrêt cardiaque, empoisonnement, suicide ou rupture d'anévrisme, mais pas d'AVC. Les victimes de mort violente ou à la suite d'une maladie ne semblent pas concernés. La plupart avaient moins de quarante ans. Presque tous sont nés à la même date calendaire. Ce qui peut faire penser à une renaissance, bien sûr, mais ce n'est qu'une hypothèse singulière. À ce stade, personne ne sait si le phénomène durera longtemps, ce qui poserait alors d'énormes problèmes de société. À plusieurs endroits, ces revivants ont été massacrés par la population effrayée, mais ils s'avèrent très résistants et d'une force surhumaine, même s'ils sont malhabiles voire handicapés.
-- En ce qui concerne les données récoltées ici, continue le chef du service pédiatrie, Sébastien Lelay, seuls Marc et Nadia l'athlète paraissent être à un stade de bébé. Les autres sont bien plus atteints encore. Leur cerveau est endommagé et la plupart des connexions d'un adulte ont sans doute disparu. Le corps lui-même est en très mauvais état, certains organes ne fonctionnent pas et des parties sont trop dégradées pour retrouver un semblant de vie ; il faudra sans doute des amputations ou pire afin d'éviter gangrène ou autres nécroses. Seuls trois signes pour leur survie nous dissuadent de les euthanasier immédiatement : leur température augmente, leur respiration se régule et les fréquences cardiaques progressent aussi ; d'ailleurs pour la moitié d'entre eux, la digestion et le système urinaire se remettent à fonctionner. Du point de vue de la recherche.,.
-- Qu'entendez-vous par là ? s'offusque une journaliste. Vous les considérez comme des cobayes ?
-- Non, bien sûr. Le fait qu'ils ont émergé de la mort peut nous donner une nouvelle approche de plusieurs maladies. Est-ce impossible d'imaginer que certains décès soient liés à la sauvegarde du corps par le cerveau ? Ce dernier ne pouvant plus assumer un état critique aurait maintenu en catalepsie le strict nécessaire pour qu'un jour il y ait régénérescence.,. Rassurez-vous, nous les observerons mais nous n'expérimenterons rien sur eux. Je ne crois pas qu'ils puissent guérir ou évoluer vers autre chose.
La déception de ceux qui n'ont pas participé à l'étude des cas, journalistes ou officiels, se lit sur leur visage. Sans doute l'espoir fou de revivre après leur mort. J'interviens à mon tour, même si personne ne m'a sollicitée.
-- Je suis celle qui a pris en charge Marc, le premier spécimen découvert. Ils se comportent comme des bébés et nécessitent les mêmes soins. Bien que leur force soit colossale, ils s'avèrent dociles et obéissants, voire câlins. Ils ne représentent donc pas un vrai danger même pour les femmes. Toutefois je conseille à ces dernières de ne pas se promener seules ou alors de se munir d'une bouteille de lait, ce qui permettra d'éviter qu'ils cherchent à les téter.
L'assistance sourit de ma remarque.
-- Moi, je pense que certains de ces revivants peuvent évoluer. Marc me reconnaît, sourit quand il me voit, gazouille. J'ai l'impression qu'il me prend pour sa mère. Un échange se produit.
À voir l'air de M. Lelay et du préfet, je sens que ma prise de parole leur paraît superflue. Mais à la fin de la réunion qui se conclut par un « Attendons, nous verrons bien », c'est moi la vedette qu'on veut interviewer et je suis obligée de fuir ces nouveaux assaillants. Quand je retrouve Marc, il montre une joie réelle, veut à tout prix que je lui caresse la tête. Je le gronde parce qu'il a bu trop de lait et en veut encore, toujours plus. Il comprend mon mécontentement et boude.
* * *
Deux ans et demi ont passé. L'effet majeur de la supernova s'est manifesté jusqu'à dix-huit mois après son apparition : les communications ont connu une grave perturbation, l'électronique n'a plus guère fonctionné pendant de nombreuses semaines et le pire a été évité de justesse. Plusieurs dizaines de milliers de décès ont été imputés à son action. La renaissance des zombis s'est prolongée durant cent jours ; elle a cessé de manière aussi soudaine et inexpliquée qu'elle était apparue. La température du globe ayant augmenté de un à deux degrés suivant les régions, les nations ont enfin signé un accord unanime pour lutter contre l'effet de serre aggravé par le phénomène cosmique.
Maintenant, Gliese n'est plus que la plus grande de nos étoiles, elle ne nous éclaire plus vraiment et ne concurrence plus soleil ni lune. Plusieurs centaines de milliers de "zombidons" ont survécu aux massacres ou à un rapide retour à l'état de cadavre. La plupart resteront dépendants de la médecine et d'un suivi constant. Une association de bénévoles s'est constituée au niveau international : elle organise leur prise en charge dans des centres ou des familles d'accueil.
Marc a grandi, non son corps, mais son esprit et il se comporte comme un enfant d'environ sept ans, mais il mange aussi mal qu'un adolescent ; son langage a bien évolué et avec le temps, passés les premiers gazouillis, sa voix est quasiment celle d'un adulte, pas son vocabulaire par contre car son attitude reste puérile. Il ne supporte pas le « Non ! », adore jouer et résiste à l'éducation %u2013 et personne n'insiste pour en donner aux plus évolués de ce nouveau genre humain, puisqu'ils retrouvent en partie celle de leur existence antérieure. Mon protégé, lui a voulu et su écrire la « Lettre ouverte aux vivants », un texte rédigé dans son style, construit comme par un humain cultivé mais émaillé de nombreux termes enfantins.,. si enfantins qu'ils ont ému des millions de personnes à travers le monde. Il refuse la célébrité, préférant retourner à une vie paisible, mais personne n'a oublié son appel à profiter de notre vie et à respecter celle des autres.,.
Aujourd'hui, je viens le chercher dans sa famille d'accueil.
-- Bonjour, Marc.
-- Maman !
-- Je t'ai interdit de m'appeler ainsi. Je ne suis ni ta mère, ni ta tatie, seulement ta meilleure amie.
À sa moue, je sens que la larme ne va pas tarder comme à chaque fois.
-- Tu seras toujours mon zombi, tu le sais bien !
Son sourire revient. Il se jette dans mes bras.
-- Nous allons prendre l'avion jusqu'à Genève, tu as envie de voler ?
-- Oh oui ma mie ! Je voudrais tant flotter dans les airs.
-- Va chercher ta valise, on va à l'aéroport en taxi.
-- Tout de suite, ma mie, j'y ai ajouté un parachute pour sauter quand on sera très, très haut.
Il retourne à l'intérieur du petit pavillon. Il marche toujours de travers avec un pied traînant derrière l'autre comme la plupart des revenants, un trait commun qui les distingue des vivants ordinaires, le seul d'ailleurs pour ceux qui ont réussi à progresser ; dommage, ils seront toujours différents des non-morts et souvent rejetés par eux. Enfin, cela évoluera sans doute, la commission internationale où Marc représentera les zombis décidera peut-être d'un vrai statut qui saura les protéger de la méchanceté des homo sapiens si bêtes parfois qu'ils sont devenus les pires de tous les animaux.
Au moment où l'avion se prépare au décollage, il me chuchote soudain à l'oreille :
-- Je suis papa, Nadia a accouché il y a trois jours. Veux-tu être la marraine de mon fils ?
-- Bien sûr, mon grand.
FIN
Bonjour,
Je suis étonnée de voir que l'on puisse assurer la promotion de sa propre production littéraire sur ce site dédié au jeu. Il me semble que ce n'est pas la première fois et c'est ce qui me pousse aujourd'hui à réagir.
A titre personnel je fais partie d'une association qui oeuvre pour la distribution alimentaire en circuit court. Puis-je mettre en avant en indiquant où trouver le révérenciel des produits et des producteurs soutenus par cette organisme ???
La finalité de mon engagement pourtant bénévole serait bel et bien à finalité commerciale. Qui plus est la revue littéraire en question est, elle, payante contrairement à mon « catalogue »
Cordialement
Ce n'est pas tant la pertinence de vos interventions mais la fréquence à laquelle vous utilisez le site pour parler de vos ouvrages qui me dérange.
Je suis très sensible à la condition des artistes et mes actions ou soutiens se font en toute modestie dans ma sphère privée voire professionnelle ou en MP sur le site si on me sollicite.
A force de faire feu de tout bois je crains bien qu'il n'y ait même plus l'arbre pour cacher la forêt.
Je vais répondre simplement à Llouise sans polémique :
deux de mes textes sont publiés depuis 2 jours dans un recueil, le volume 2 des cahiers du CIPALA (Centre Incubateur de Production Alternative Littéraire et Artistique) dont le sujet est
"Gaïa, la Terre nourricière en danger".
Que sont le CIPALA et ce recueil ?
"Un nouveau projet littéraire artistique abouti qui aura comme plus grand mérite celui d'exister (nous savons tous qu'il n'a pas la distribution suffisante pour devenir un best-seller), où auteurs et artistes confirmés côtoient les débutants, diversité s'intégrant dans une dimension alternative clairement affichée et assumée.
Dans cet opus 2, il est question de Gaïa, la terre nourricière en danger. Des mots et des images qui entrent en résonance avec le ciel qui nous est tombé sur la tête dernièrement et qui nous prouvent que malgré notre folie des grandeurs souvent affranchie de toute responsabilité, la nature est toujours la plus forte."
Ce recueil sera publié par l'éditeur Jacques Flamant, un éditeur indépendant non diffusé par les circuits classiques parce que son but est de diffuser une littérature très difficile à vendre en France (contrairement aux pays anglo-saxons), les nouvelles littéraires, et d'offrir dans les recueils une chance à des écrivains débutants, inconnus, la possibilité d'être publiés (à condition que les textes soient correctement écrits et sans faute) et de côtoyer des écrivains plus expérimentés (par exemple dans ce recueil Anthony BOULANGER).
Je n'y gagnerai rien, mon but n'est pas, n'a jamais été de vendre mais de diffuser mes textes et d'aider les jeunes auteurs à progresser et acquérir une expérience et ne pas se faire escroquer par des faux éditeurs. J'ai consacré mes années de 2015 à 2019 à promouvoir les jeunes à travers le "collectif Nouveau Monde" (le comité de sélection, les correcteurs, graphistes et maquettistes étaient tous bénévoles et les auteurs bénéficiaient des services gratuitement) au lieu d'écrire mes propres textes et de terminer un roman... Et si vous saviez les attaques dont j'ai été l'objet parce que tel texte était préféré à un autre !
https://www.jacquesflamenteditions.com/423-les-cahiers-du-cipala-volume-2/?fbclid=IwAR3TRb0ZOVkCI9IesK1cZqXwZxJUow54ypALYzoQo2xh1591YJkdBcm9TDc